lundi 22 juin 2009

- Laquet de Coste - Lac de l'Oule


Suite de la première partie qui nous avait menés au Col de Bastanet, nous voici arrivés au Laquet de Costes, endroit où l'on passera en descendant du Col de Barèges, de jour si tout va bien pour moi...


Petit lac tranquille où l'on se restaure avant une courte sieste.
Coup de soleil offert en prime.

La cabane du Laquet de Costes.
A gauche dans la pente, le sentier qui vient du col de Barèges.




Le sentier qui mène ensuite vers le Lac de l'Oule est varié : quasiment toujours en descente, avec beaucoup de pierres et quelques racines.



Des parties un peu plus casse gueule aussi, avec de grandes marches piégeuses.





Quelques parties roulantes en prairie.






Et quelques ruisseaux pour se rafraîchir les pieds.





Nous voici revenus au Lac de l'oule et pour varier du début de la rando, on passe par la rive droite.



La course passera par la rive gauche, un beau et large sentier horizontal qui nous mènera à la dernière grosse montée vers le col de Portet.
En ce qui nous concerne ce jour, il nous reste à redescendre à la voiture après 6h30 d'une très belle sortie.
Et évidemment à déguster le traditionnel demi citron d'après rando.


- Lacs de Bastan - Col de Bastanet

Je commence tout d'abord par vous présenter mon nouveau compagnon de sorties, le Canon Ixus 870IS : plus petit, plus léger, plus de pixels et un grand angle plus apte à saisir les grands paysages qui m'attendent.


La carte de la sortie, en grande partie sur le tracé du GRP.





Une nouvelle fois je pars en rando avec Michel et une nouvelle fois tout commence très bien par un apéro et une grillade.




Petite étude du parcours du lendemain.






Le feu brûle à l'intérieur de la cabane où l'on passe la nuit, bienvenue au vu de la pluie fine qui tombe dehors.






Départ du parking de l'Artigusse, en dessous du lac de L'Oule.
Météo toujours aussi pourrie, brouillard partout. On verra bien si ça évolue.





Nous voilà au lac en 40 minutes, plutôt étonnés puisqu'il est donné en 1h30 et qu'on ne court pas.
Certes, on marche vite.




La berge droite du lac, un boulevard par lequel on reviendra le jour J.
Idéal pour courir, s'il reste du jus...




On ne verra ni marmotte ni isard aujourd'hui, juste cette salamandre.




Au fond du lac on rejoint par une grosse montée le tracé aller de la course. Je retrouve avec plaisir ces sentiers, parfois roulants mais souvent avec quelques pierres qui traînent.






Auprès du lac inférieur de Bastan.





A l'approche des lacs du milieu, le brouillard se lève enfin, nous laissant découvrir au loin le col de Bastanet.



Le sentier est ici très bon, pente faible et sans piège.
Un plaisir à courir en début de course (sans se cramer, évidemment)





Le cadre enchanteur des Lacs de Bastan.



Arrivée au refuge de Bastanet. Il y a ici un point d'eau où l'on refait le plein.





Étude de la carte sur fond de lac de Bastan.
Pour ceux qui seront déjà fatigués, il y a des bancs.





Le sentier longe le lac supérieur de Bastan avant d'attaquer la montée vers le col.




Fini le souple sentier, on rentre dans le domaine des cailloux.



Avec de belles montées, ce col se mérite.


Au milieu du chaos, pas toujours aisé de trouver le sentier.




Derrière nous, le massif de Néouvielle.





Il reste encore un névé à passer pour atteindre le col.





La neige est bonne , ça passe bien.
Sans bâton, je la joue artisanal avec deux pierres pointues dans les mains en guise de piolet. Ça rassure et ça peut arrêter un début de glissade.



En bas, la vallée d'où l'on vient.





Et nous voici au col de Bastanet (2507m) avec en face un superbe panorama sur le lac de la Hourquette vers lequel iront nos pas le jour de la course.




On effectue une pause rapide, il ne fait pas super chaud. On ne savait pas trop ce qu'on allait effectuer comme itinéraire, mais comme on a été rapides et que Michel est en forme, on part pour faire le grand tour.




Par un sentier de traverse, on rejoint sur la gauche la Hourquette de Caderolles.
Je me gèle les mains à planter mes cailloux/piolets pour me sécuriser lors de la traversée de quelques névés. Plus impressionnant que risqué.



De la Hourquette, vue sur l'étang de Port Bielh, le pic d'Aygues Cluses entouré de la Hourquette Nère (GRP2008) et le Col de Barèges par où l'on passera au retour.

C'est le seul moment où j'ai couru un peu, manière de dégourdir les jambes dans la descente.


De l'étang, on continue à descendre pour rejoindre le tracé de la course sur la partie Laquet de Coste - Lac de l'Oule.


***


Aujourd'hui, quelques jours après le drame du Mercantour, mes pensées vont vers ces passionnés qui malheureusement ne reviendront pas de leur dernière course.



- Reconnaissances GRP 2009

- Vielle Aure - Col de Portet : montées et parties roulantes jusqu'à Espiaube, ensuite rude et pas belle côte jusqu'au col et son ravito.






- Col de Bastanet - Artigues : descente technique, passages laborieux sur les gros cailloux en bord de lacs. Passés les barrages, descente en prairie et final sur Artigues que je ne connais pas.


- Artigues - Col de Sencours : début inconnu, suite descendue en 2008 dans un état pitoyable...
Autant que je me rappelle les sentiers sont bons, il fera sans doute chaud et ça montera beaucoup.


- Col de Sencours - Tournaboup : très bon sentier sur cette grande descente. A dérouler sans s'emballer jusqu'au ravito.


- Tournaboup - Aygues Cluses : dernier point d'eau potable avant longtemps. En pleine après-midi cette montée sera redoutable. Mais il y a des coins d'ombre et des ruisseaux.








- Col de Portet - Vielle Aure : passé le dernier ravito, il n'y aura plus qu'à se laisser glisser vers l'arrivée. Mais avant la vraie descente, il faudra pouvoir courir sur les longues pistes à vaches de la large crête.

jeudi 4 juin 2009

- Lozère Trail

Je ne connais ni la course, ni la Lozère, juste les sympathiques Salta Bartas, club organisateur.
Encore un trail découverte.



Christophe Bassons

J'arrive en début d'aprem à Chanac où je retrouve les organisateurs que je connais et apprécie, ainsi que Badgone et Martine Volay.
En compagnie de Marc Andrieux et Patrick Fontvielle je pars assister à la course de côte, assis dans la malle du grand break de Christophe Bassons, l'ancien cycliste.
Je le rencontre pour la première fois, un gars doué en course et vraiment super sympa.






Le village moyenâgeux du Villard.






Badgone dans la course de côte, sur une partie que l'on descendra demain.








La course passée, je fais le touriste au milieu des vieilles pierres.










Le rocher de Ron Gron d'où l'on descendra.










Je récupère mon dossard et retrouve Alain, habitué du net et de mes blogs. On part s'enfiler une paire de mousses en causant de trail et de zik.

Bien s'hydrater la veille d'une course.




Ensuite je rejoins les rives du Lot pour ma pasta party et la nuit dans le break.






L'orage éclate le soir et reprend de plus belle à 5h du mat. Pas bon pour la course et avec la chaleur annoncée je n'ai même pas pris un coupe vent.




Mais la pluie s'arrête heureusement avant le départ. Je retrouve sur la ligne Martine Volay, Guillaume Lenormand et Badgone derrière l'appareil photo.




Devant toute l'élite, pas pour longtemps.







Départ neutralisé et tour de ville derrière un tracteur avec un sympathique groupe.






Je fais un bout de course avec Maxime Durand qui revient de blessure.


Ici dans le premier gros mur.





Je ne suis pas très loin de Martine et le vieux challenge ressurgit : terminer avant la première fille.

Ce sera mon moteur durant tout le début de course.






Après le soleil, passage au travers de quelques nappes de brouillard.






Descente dans la plaine depuis un des nombreux balcons qui encerclent Chanac.







Nouvelle montée avant une descente mi-terre, mi-éboulis.

Un peu bouchonné par ceux qui précèdent, je double un peu n'importe où. Le pied glisse et un gars me rattrape par la main. Un grand "Merci" avant de foncer dans la pente jusqu'à un beau toboggan boueux équipé d'une corde à peine trop courte.




Dans le toboggan. Pas le droit de tomber, on est filmés !





Une approche plus prudente.



Photo Marc Andrieux


Je retrouve Badgone au 1er ravito et lui annonce Martine pas loin derrière. Un Coca, des Tucs et je repars.






Encore une nouvelle côte, c'est bon pour les cuisses.










Toujours de belles montées à gravir.


Le parcours est exigeant mais dans un délire je décide de faire une course propre, c'est à dire sans prendre de gels . Je mangerai au final deux pâtes de fruits, une barre miel-noix, quelques Monacos, plus les Tucs et le fromage aux ravitos.





Nouvelle descente vers la plaine avant de remonter un peu plus loin sur un autre balcon. J'y double Alain, qui a l'air d'aller bien, mais finalement, suite à des problèmes d'alimentation, il abandonnera au 30ème.






Je passe le point d'eau du km25 sans m'arrêter, j'ai ce qu'il faut. Ma course à distance avec Martine continue mais je l'ai vue pas très loin derrière moi.


D'ailleurs elle me rattrape peu après. Un petit encouragement entre Kikous puis j'arrive à tenir le rythme dans la côte qui suit.




Mais après la montée on arrive sur une partie roulante où mes cuisses, déjà douloureuses depuis un moment, ne me permettent pas grand chose.

Rien à faire, je ne peux que regarder Martine s'éloigner. Elle en terminera une demi heure avant moi.





On traverse de très jolis paysages, des sentiers en balcon ou bien sur le causse, des parties roulantes où je ne peux que trottiner.




Ravito du 30ème au dessus du rocher de Ron Gron, arrivée de la course de côte de la veille.


Je prends le temps de bien me ravitailler et de plaisanter avec les coureurs et les bénévoles.





Dans la descente (photo Badgone)





Sentier piégeux, Badgone (en rouge) attend la chute.






Le temps de récupérer un peu, on attaque un énorme mur. Même si c'est dur, je m'éclate plus dans ces parties que sur le roulant où je souffre pas mal.





Un des superbes sentiers en balcon.









Dans l'une des plus jolies parties, sous les falaises creusées.






Je profite de la présence d'un bénévole pour immortaliser mon passage par là.





Une nouvelle descente nous amène tout doucement vers le dernier ravito au 37ème km. Juste avant je suis dépassé par la deuxième féminine, je n'essaie pas de lutter.





Une petite descente nous amène au dernier mur de la journée. Il fait chaud, c'est dur et en bas de la côte j'ai aperçu la troisième fille.

Je vais essayer de ne pas la laisser revenir sur moi.




On parcourt ensuite un tout petit monotrace en balcon, qui ne semble jamais vouloir finir. Je suis en tête d'un groupe de quatre et j'avance aussi vite que je peux.

Mais ces sentiers en balcon recèlent quelques pièges , quelques parties pas nettes où il ne vaut mieux pas glisser dans la pente toute proche . Donc prudence.

Le monotrace fini, on attaque une large piste où mes trois compagnons me faussent compagnie. un coup d'oeil derrière, la féminine n'est qu'à quelques mètres.

Mais je vais tenir bon et même accélérer dans la dernière descente qui nous ramène à Chanac. Enfin l'arrivée, même pas une minute devant elle.


Je fonce au ravito, le Lozère Trail est usant : alternance de grosses montées , passages en balcon roulants, descentes amusantes et on recommence ça plusieurs fois, dans de bien jolis paysages.




Les Kikous en pleine récup au vin rouge.


Je retrouve après la course Peky, un autre habitué du web. On mange ensemble, échangeant nos impressions positives sur cette course, bien organisée et à une échelle agréablement humaine.


On aura l'occase de se revoir, certainement pas très loin sur le GRP, puisque aujourd'hui nous étions dans les mêmes temps.




Après le repas, je m'accorde une sieste avant de faire mes adieux aux Salta Bartas en train de plier.





J'ai un coup de coeur en repartant pour le Causse de Sauveterre, pas pour y courir (trop roulant) mais plutôt pour y effectuer de grandes balades en vtt.




Un passage éclair à Saint Enimie dans les gorges du Tarn (trop de monde) avant de poursuivre.









Trop fatigué pour rentrer , j'assisterai au coucher de soleil sur le causse avant une nuit de récup dans la 306 hotel restaurant.


Place maintenant à la prépa pour le Grand Raid des Pyrénées.